L’Afrique du Sud est le premier pollueur du continent. Pour tenter de réduire ses émissions de CO2, son président Cyril Ramaphosa a promulgué une loi visant à taxer les émissions de carbone des entreprises du pays. Une étape importante dans la transition écologique du pays, saluée par les défenseurs de l’environnement, à l’exception de Greenpeace.
Une taxe pour réduire les émissions carbone…
Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, a promulgué une loi qui impose une taxe sur les émissions de C02 aux entreprises du pays. Entrée en vigueur le 1er juin 2019, elle prévoit une taxe d’un montant de 120 rands (soit 7,4 euros) par tonne de dioxyde de carbone rejetée.
Le ministre du Trésor a annoncé dans un communiqué en date du 26 mai 2019 que « Le changement climatique représente l’un des plus grands défis auquel est confrontée l’espèce humaine et l’objectif premier de la taxe carbone est de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’une façon viable ».
…Saluée par les défenseurs de l’environnement
Cette initiative a été saluée par les défenseurs de l’environnement, dont le Fonds mondial pour la nature (WWF). L’ONG a souligné que « quand elle a été la première fois évoquée en 2010, l’idée d’une taxe carbone a rencontré une forte résistance de la part des gros émetteurs ». avant d’ajouter : « Même si beaucoup doit encore être fait pour que la taxe devienne plus efficace, nous reconnaissons qu’il s’agit là d’une première étape significative ».
Greenpeace de son côté a estimé que le montant de la taxe était trop léger pour réussir à convaincre efficacement les entreprises de réduire leurs émissions de CO2. Melita Steel de Greenpeace a confié à l’AFP : « Nous ne pensons pas que la taxe, en l’état actuel, aura un impact ».
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