Suite à une commission d’enquête parlementaire en Centrafrique, quatre sociétés chinoises sont priées d’arrêter toute activité minière. Le rapport, rendu public le 13 juillet, fait état d’un « désastre écologique » ou encore d’une « santé publique menacée ».
Les activités minières chinoises nuisent à la santé publique en Centrafrique. C’est ce qu’avance un rapport d’enquête rendu public le 13 juillet par une commission parlementaire du pays. « L’exploitation de l’or par les entreprises chinoises à Bozoum n’est pas rentable pour l’État et préjudiciable pour la population et l’environnement » expliquent les membres de la commission.
Quatre sociétés chinoises sont concernées : Tian Roun, Tian Xiang, smc Mao et Meng. L’enquête trouve son point de départ lorsque la population locale s’est plainte de la dégradation environnementale. La commission s’est donc rendue à Bozoum, pour constater la pollution du fleuve Ouham. « Le désastre écologique constaté sur le terrain est de nature à justifier l’arrêt immédiat sans condition de ces exploitations » expliquent les auteurs.
Au delà de la pollution, la commission accuse les sociétés minières de truquer les comptes présentés aux autorités. « L’exploitation moyenne est d’environ 400 grammes à 1kg par site et par mois. Cette situation semble inacceptable au regard des coûts de production journalière » avancent-t-ils, avant d’ajouter que « Le mode d’exploitation utilisé s’apparente à un bradage de nos ressources, avec la complicité de certains responsables du Ministère des mines« .
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