L’Olympique de Marseille bénéficie d’un excellent rayonnement à l’international. Sur le continent africain, de nombreux fans répartis sur plusieurs pays soutiennent le club français. Un engouement populaire qui n’a pas échappé au club marseillais, qui a lancé de nombreux projets en Afrique sous la bannière « OM Africa ».
Les raisons d’un succès en Afrique
Si le club Marseillais plaît au-delà des frontières françaises et européennes, c’est parce que le club a toujours su prétendre à un effectif cosmopolite. En effet, de nombreuses stars de Marseille sont originaires d’un pays Africain. Pour ne citer que les plus connus, Mamadou Niang est un joueur d’origine sénégalaise, Djamel Belmadi est Franco-Algérien et Charles Kaboré est Burkinabé. Cette mixité dans l’origine des joueurs a su plaire au continent africain qui voit aujourd’hui l’Olympique de Marseille comme un club prestigieux qui a écrit son histoire main dans la main avec les pays africains.
OM Africa : des projets pour améliorer les conditions de vie en Afrique
Les premiers projets de collaboration ont commencé au cours de l’année 2019. En effet, le club a décidé d’ouvrir deux écoles de football à Alger et à Tunis. L’Olympique de Marseille en a également profiter pour signer un partenariat avec le centre de formation du Sénégal qui a produit la pépite parisienne Idrissa Gueye.
Le club phocéen serait également en pleine construction d’une école au Maroc. Dans le même temps, l’Olympique de Marseille discute avec plusieurs centres de formation et clubs d’Afrique afin de signer des partenariats. Le directeur général du club explique que pour l’Olympique de Marseille, « l’Afrique était une évidence. Le club est très populaire au Maghreb, au Sénégal notamment, et la ville de Marseille est elle-même une ville qui a tissé des liens avec l’Afrique« .
De nombreux anciens joueurs du club ont salué la mise en place de tels projets. Joseph-Antoine Bell, le gardien des buts phocéens de 1985 à 1988, a tenu à remercier l’Olympique de Marseille qui lui a ouvert les portes du monde professionnel : « Je suis devenu le premier gardien noir en France, alors qu’en Europe, il existait une certaine forme de défiance : un Africain, considéré comme nonchalant, ne pouvait pas occuper un poste aussi important dans une équipe« , explique-t-il. De ce fait, il ne peut voir un tel projet que d’un bon œil, qui continue d’initier des projets novateurs.
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