La construction de la mine de Sanbrado, détenue par une filiale du groupe West African Resources, a débuté le 10 mai 2019. Le site devrait faire couler son premier lingot d’or fin 2020. Une opportunité économique pour l’État burkinabé qui devrait pouvoir percevoir entre 350 et 400 millions de dollars de recettes sur dix ans.
Une exploitation aurifère à fort potentiel
West African Resources est spécialiste de l’exploitation minière. Le groupe se développe très rapidement au Burkina Faso, et se lance désormais dans l’exploitation aurifère. Pour appuyer cette expansion, l’État burkinabé a lancé, le 10 mai dernier, la construction de la mine de Sanbrado, détenue par une filiale de West African Resources. Les réserves du site d’exploitation sont estimées à 1,5 million d’onces d’or.
Richard Hyde, directeur général de la Société des mines de Sanbrado (Somisa), a expliqué au journal Jeune Afrique : « Nous pensons produire plus de 300 000 onces d’or dès la première année d’exploitation, prévue au troisième trimestre de l’année prochaine (2020). Nous produirons plus de 1,5 million d’onces d’or durant les dix ans de vie de la mine« .
Un secteur minier en plein développement au Burkina Faso
Le site aurifère est détenu à 90% par West African Resources et sa filiale locale. Les 10% restants reviennent à l’État burkinabé qui devrait percevoir entre 350 et 400 millions de dollars de recettes sur 10 ans, et créer 1200 emplois.
La production aurifère dans le pays est en nette augmentation depuis plusieurs années. Au début des années 2000, le Burkina Faso comptait un tonne par an, pour passer à 52,66 tonnes produites en 2018. L’État mise sur ces concessions aurifères pour le développement de son économie, puisqu’il a accordé trois permis d’exploitation : Orezone, Konkera et Kiaka SA.
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