L’agrobusiness pour l’Afrique : un secteur stratégique

riziculture

L’Afrique est actuellement propulsée par un contexte de mondialisation et de croissance démographique. Fort d’un patrimoine agricole extrêmement vaste, le continent peut s’appuyer sur l’agrobusiness. Un secteur clé pour les pays africains, avec un fort potentiel de prospérité économique.

L’Afrique est en passe de devenir indépendante en matière d’importation de produits agricoles. Pour donner un exemple, d’ici fin 2020, la première usine de production de graisses végétales ouvrira ses portes à Casablanca au Maroc. Ce projet, estimé à 32,5 millions de dollars est le résultat du partenariat entre Cosumar et Wilmar International. Ces graisses végétales devraient alimenter les agro-industries des pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest.

Les enjeux agroalimentaires sont grands, étant donné que le continent africain subit une croissance démographique démesurée. D’ici à 2050, il devrait compter 3 milliards d’individus, contre 1,2 milliards aujourd’hui. Soit beaucoup plus de monde à nourrir. L’Afrique importe déjà en moyenne 35 milliards de dollars de produits alimentaires par an. D’ici 2025, la Banque africaine de développement (BAD) annonce une hausse de ces importations qu’elle évalue à 110 milliards de dollars si les agro-industries ne se développent pas.

Ces opportunités en matière de dynamique agricole pousse les investisseurs locaux et étrangers à revoir leurs stratégies. De nombreux projets voient désormais le jour, comme des fermes rizicoles au Nigeria, ou l’huile de palme, privilégiée par le singapourien Olam. Le patron Afrique du groupe Olam a d’ailleurs révélé à La Tribune Afrique que « L‘Afrique reste un élément clé de la croissance, du succès et de la stratégie commerciale d’Olam. Notre nouveau plan stratégique propulsera l’organisation vers la réalisation de notre vision d’être « l’entreprise agroalimentaire et l’agrobusiness la plus différenciée et la plus rentable au monde d’ici 2040″ en investissant dans les entreprises qui nous permettront de tirer profit du paysage changeant de la consommation ».


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