Rwanda : un modèle économique atypique

Kigali, l'une des villes africaines les plus propres

 

Aujourd’hui, le Rwanda fait figure de modèle économique dans une Afrique subsaharienne à la recherche d’un kit pour développement. Ecole à la pointe du numérique, usine de fabrication de smartphones, filiale de Volkswagen, soins et logements pour la population…Le pays de Paul Kagamé rayonne !

Le Rwanda est un paradoxe pour l’Occident. Il est fréquemment admis que la dictature et le développement sont des notions antinomiques. Pourtant ce pays d’Afrique de l’Est a prouvé le contraire. Vingt-cinq ans après son terrible génocide, il est devenu  un modèle économique en Afrique. Avec un PIB annuel de 7,5 %  et une croissance estimée à près de 8% en 2019, le Rwanda de Paul Kagamé fait partie des têtes de liste sur le continent. Seuls le Ghana et la Côte d’Ivoire font mieux.

« Il y a eu plus d’un million de Rwandais qui ont été sortis de la pauvreté ces dernières décennies »

Au Rwanda, le miracle économique a permis la construction de nombreuses routes, l’assainissement des villes, l’ouverture d’école à la pointe du numérique, la fourniture d’eau potable et d’électricité, la construction d’hôpitaux et de logements pour les populations, sans oublier la création de nombreux emplois. « Il y a eu plus d’un million de Rwandais qui ont été sortis de la pauvreté ces dernières décennies. Il y a des performances économiques », avait vanté Olivier Nduhungirehe, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères rwandais. Le Rwanda est surtout un hub technologique. En octobre, le pays a lancé la commercialisation de ses tout premiers Smartphones Mara X et Mara Z qui vont utiliser le système d’exploitation Android de Google. Aussi, il y a eu l’inauguration d’une filiale de Volkswagen à Kigali, ville devenue une vitrine de l’Afrique émergente.

Ecologie et émancipation des femmes

Pour hisser le Rwanda au sommet de l’Afrique, Paul Kagamé a mis en place une politique ambitieuse de recrutement des « génies » rwandais et africains et de promotion de la femme. Les femmes détiennent 40 % des portefeuilles ministériels et représentent plus de 60 % des députés en 2019. Sur ce point, le président rwandais, toujours très critiqué pour les violations des droits de l’Homme, est en phase avec les institutions internationales. Il est peut-être également le plus grand ami des écologistes car Kigali est une ville verte, grâce notamment à ses parcs urbains et à l’interdiction de la production et l’importation de sacs en polyéthylène (plastique) depuis 2004.


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