Togo : le gouvernement accélère le développement du gisement de manganèse à Nayéga

Un excavateur sur un chantier

 

Le gouvernement togolais accélère le développement de son gisement de manganèse à Nayéga (nord). Il vient de confier l’exploitation du site à la Société générale des mines (SGM), filiale du britannique Keras Resources.

Près de 8,5 millions de tonnes de maganèse

L’exploitation de la mine de Nayéga, située dans la préfecture de Kpendjal (nord du Togo), sera assurée par la Société générale des mines (SGM). C’est ce qu’a annoncé le gouvernement lors d’un conseil des ministres à Lomé. Encore au stade de projet, cette décision fait suite aux résultats concluants des recherches de gisements de manganèse sur le site au cours de l’année 2018 par les équipes de la compagnie britannique, Keras Resources. Elle intervient également après une demande de permis d’exploitation à grande échelle de ce minerai introduite par la filiale togolaise de SGM.

Selon le gouvernement, les réserves de manganèse découvertes sur le site de Nayega sont estimées à près de 8,5 millions de tonnes et la durée de vie de la mine est évaluée à 11 ans. Le projet porte sur 4 permis couvrant une superficie de 29 819 hectares. En 2018, les essais métallurgiques réalisés soutiennent la mise en œuvre d’un processus simple d’enrichissement afin de produire un produit à commercialiser de 38% Mn.

« une incidence positive sur le plan social et sur l’économie »

L’exploitation du gisement de Nayéga devrait permettre au gouvernement togolais d’atteindre les objectifs de l’axe 3 du plan de développement national (PND) avec la réalisation des projets de développement communautaire et la création des emplois directs et indirects. Elle devrait surtout générer des recettes pour l’Etat et créer « une incidence positive sur le plan social et sur l’économie de la zone d’exploitation de ce minerai », selon le communiqué officiel du gouvernement.

Le Togo a gagné 40 places dans le Doing business 2020

Plus que le manganèse, c’est l’ensemble du secteur minier qui est aujourd’hui au cœur de la stratégie gouvernementale déclinée dans son plan de développement national (PND). Lancé en août 2018, le PND vise la transformation structurelle de l’économie togolaise sur le quinquennat 2018-2022. Il a permis d’améliorer le climat des affaires du Togo par d’importantes réformes, dont celle concernant le code minier, qui a été modifié pour attirer les investissements. Résultat : le Togo a pu gagner 40 places dans le Doing business 2020.


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