Si en occident, certains pays se refusent désormais à laisser Huawei sur leur marché, ce n’est pas le cas de l’Afrique Subsaharienne. Soupçonnée d’espionnage par les États-Unis, l’entreprise est surveillée de près par plusieurs gouvernements occidentaux. Elle conserve cependant la confiance des pays africains où elle est majoritairement implantée.
L’entreprise Huawei, géant des technologies de l’information et de la communication, est suspectée par les États-Unis d’espionnage. La guerre commerciale qu’ils mènent avec la Chine n’arrange pas la situation. Mais si certains pays occidentaux rejettent désormais les services technologiques de l’entreprise, ce n’est pas le cas des pays de l’Afrique, dans lesquelles elle est très bien reçue.
Pour témoigner de leur confiance, l’Union africaine a signé, fin mai, un accord qui vise à renforcer leur coopération technologique. Ruben Nizard, économiste spécialiste de l’Afrique chez l’assureru Coface a expliqué à l’AFP que « c‘est un moyen de montrer que Huawei est toujours présent en Afrique et qu’ils veulent y rester un acteur majeur en se positionnant sur ce secteur de croissance très important« . En attendant une implantation au Koweit.
Depuis son arrivée au Kenya en 1998, Huawei est devenu un acteur technologique incontournable dans 40 pays d’Afrique. C’est également le premier fournisseur de réseau 4G sur le continent. Aly-Khan Satchu, analyste indépendant basé au Kenya, a également déclaré à l’AFP que « Huawei a identifié le marché africain et l’a conquis grâce à une stratégie très agressive, basée sur des financements bon marché et une mise en oeuvre rapide. Le fait qu’ils équipent l’UA est révélateur« .
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