Hausse des investissements étrangers pour l’Afrique

croissance

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a publié mercredi 12 juin 2019 sont World Investment Report. Ce dernier révèle que les investissement mondiaux sont en baisse pour la troisième année consécutive, excepté en Afrique, où les investissements étrangers grimpent de 11%. 

L’Afrique séduit les investisseurs

Le rapport publié par la Cnuced ce mercredi 12 juin 2019 évoque une nette augmentation des investissements étrangers sur le continent africain. Alors que les investissement mondiaux sont en baisse pour la troisième année consécutive, l’Afrique semble au contraire séduire les investisseurs. Pour les experts en charge de l’étude, cette augmentation « s’explique par la progression de la demande et, par voie de conséquence, du prix de certains produits de base. Dans un certain nombre de pays, la croissance des investissements n’est pas liée aux ressources naturelles« .

Des investissements pluriels

La part des investissements et leurs motivations changent en fonction des pays. L’Égypte par exemple, qui reste la plus attractive sur le continent selon le rapport, attire les investisseurs du secteur du gaz et de l’industrie. La part des investissements directs étrangers représentent 6,8 milliards de dollars. Au Maroc, cette part représente 3,6 milliards, soit une augmentation de 35,5% par rapport à l’année dernière. Les secteurs privilégiés sont la finance, les énergies renouvelables et l’automobile.

Les ZES : facteur de croissance

Le rapport 2018 met l’accent sur les zones économiques spéciales (ZES), qui constituent la pierre angulaire de l’augmentation des investissements étrangers. 237 de ces zones sont réparties entre 38 pays. Le rapport s’appuie notamment sur le Maroc, le Sénégal et le Rwanda et précise que « bien que l’objectif de ces zones sur le continent, surtout en Afrique subsaharienne, soit d’améliorer le secteur manufacturier et les exportations dans les industries où la main-d’œuvre est peu qualifiée, comme le textile et le prêt-à-porter, certains pays ciblent des secteurs diversifiés avec plus de valeur ajoutée« .


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