Gabon : l’Etat accorde 7 nouveaux contrats dans le secteur pétro-gazier

Une exploitation pétrolière offshore

 

L’Etat gabonais a octroyé sept nouveaux contrats dans le développement du secteur pétrolier et gazier, le lundi 28 octobre 2019. Ce qui porte à neuf le nombre de contrats signés en un trimestre. Cette ruée des investisseurs vers le pétrole et le gaz, après 5 ans d’absence, est motivée par l’adoption d’un code plus attractif.

Les bénéficiaires déjà sur place

Lundi dernier, le Gabon a signé 7 nouveaux contrats dans l’exploration et l’exploitation pétro-gazières. Les entreprises bénéficiaires sont : Assala Upstream Gabon, Assala Gabon SA, Perenco Oil & Gas Gabon et Sinopec Overseas & Gas Limited, déjà implantées localement. L’accord entre l’Etat gabonais et les compagnies pétrolières porte sur l’exploration, l’exploitation et le partage de production (CEPP) du pétrole et du gaz.

Le 2 août 2019, le Gabon avait déjà signé deux contrats d’exploration avec le malaisien Petronas pour des blocs situés au large des côtes du sud du Gabon (« Yitu » et « Meboun ») et couvrant une superficie totale de plus de 4 300 km2. Ce qui porte à neuf, le nombre de permis accordés par Libreville aux compagnies pétrolières et gazières. Cette série de contrats intervient après que le pays s’est doté d’un nouveau code pétrolier, présenté comme étant plus favorable aux investisseurs. « Nous avons eu un code des hydrocarbures qui n’était pas attractif (…) le Gabon s’inscrit dans une démarche d’expansion de son secteur pétrolier aussi bien en offshore qu’en onshore », a déclaré le ministre des Hydrocarbures, Noël Mboumba, en août dernier.

Un code des hydrocarbures plus attractifs

La Loi n°002 du 16 juillet 2019 portant réglementation du secteur des hydrocarbures au Gabon offre des facilités aux investisseurs. Elle baisse en effet la part de l’Etat dans les contrats d’exploitation et de partage de production (CEPP), ainsi que sa participation. Le texte améliore également la récupération des coûts pétroliers pour les entreprises et offre en outre la possibilité d’établir des conventions d’exploitation sur des gisements marginaux ou matures.

Passer de 200 000 à 300 0000 barils par jour d’ici 2020-2021

En parallèle, le Gabon met aux enchères jusqu’à mi-janvier 35 blocs en offshore. Il ambitionne d’atteindre 300 000 barils par jour d’ici 2020-2021, soit environ 100 000 de plus qu’à l’heure actuelle, a indiqué dans un entretien à Jeune Afrique, le ministre gabonais des Hydrocarbures, Noël Mboumba.


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