Azalai Express ou les dérives de la presse alimentaire

La dernière cabale organisée par le journal Azalai Express, et son directeur de la publication Harber Maiga, contre le député Aliou Boubacar Diallo, illustre les dérives dangereuses d’une certaine presse malienne, à la solde d’intérêts partisans, et dont le seul but est de dénigrer les étoiles montantes de la scène politique malienne en véhiculant ragots et contre-vérités. Retour sur un scandale médiatique qui agite le Mali.

Harber Maïga qui tente de salir Aliou Boubacar Diallo, ce n’est pas une affaire qui remonte à hier. Depuis que le milliardaire s’est lancé en politique, le directeur de la publication d’Azalai Express, dont le journal a été créé UNIQUEMENT pour attaquer Aliou Diallo, multiplie les calomnies à son égard. Un déchaînement de boue qui a poussé le nouveau député à déposer plainte pour diffamation dès 2018 à la suite d’une série d’articles mensongers.

La justice malienne a donné raison à Aliou Boubacar Diallo et a sévèrement condamné Harber Maïga à six mois de prison ferme et plusieurs millions de Fcfa d’amende pour diffamation. Une peine extrêmement lourde qui s’explique par la violence et le caractère répété des attaques à l’encontre de celui qui était alors un candidat à l’élection présidentielle. Malgré toute cette stratégie de dénigrement, l’homme fort de l’ADP-Maliba finira troisième du scrutin de 2018.

Pourquoi tant de haine de la part d’Harber Maïga ? Peut-être parce que le directeur de la publication d’Azalai Express est proche d’un certain nombre de personnalités politiques qui ont vu leurs ambitions péricliter avec la montée en puissance d’Aliou Boubacar Diallo et de sa formation politique ADP-Maliba. Mais aujourd’hui c’est surtout parce que l’homme et son parti s’inscrivent comme des incontournables de la scène politique qui viennent déraciner des vieux dinosaures lâchés par tous et isolés de toute part.

Inconnu du grand-public avec la campagne de 2018, M. Diallo a battu tous les records et fait aujourd’hui figure de personnalité incontournable au Mali. Il dispose d’une dizaine de députés, bientôt d’un groupe parlementaire d’une vingtaine de personnes et de plusieurs maires et conseillers communaux. Il est d’ailleurs très curieux de constater qu’Azalai Express a choisi d’écrire juste avant la mise en place du Bureau de la nouvelle assemblée nationale où Aliou Diallo est pressenti pour occuper des fonctions importante.

On peut donc légitimement déduire que, tout comme lors de la présidentielle ou d’autres moments importants de la vie de la Nation, c’est simplement pour tenter de freiner l’élan de Aliou Diallo que le sieur Harber Maiga et Azalai Express sont mis en mission. On sait qu’il ne peut pas s’agir du régime puisque Diallo est signataire de l’APG.

En tout état de cause, malgré sa condamnation, et malgré le fait qu’il n’a toujours pas effectué sa peine de prison, Harber Maïga a donc repris cette semaine sa vendetta contre Aliou Boubacar Diallo avec du déjà vu et du déjà entendu, naturellement diffamatoire. Il n’apporte aucune preuve et limite ses articles à des montages bidons.

Une accusation récurrente qui ne tient pas vraiment la route pour qui connaît l’homme fort de Kayes. Un homme qui, en son temps et pour maintenir Wassoul’Or en activité (la seule mine dor détenue par des Maliens), a consenti un abandon de plus de 93 milliards de FCFA de ses créances. En tout état de cause, les jours, les semaines et les années à venir prouveront que les calomnies d’un journaliste mercenaire ne pèsent rien face à l’inéluctable destin d’Aliou Diallo.

Suivons bien la suite…


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